jeudi 9 avril 2009

Cauchemars

Ces grands noms de bataille et ces noms de victoire
Et toute l'hécatombe immense des humains
Est ce donc vraiment une page d'histoire
Au livre que nos fils auront entre les mains

N'est ce donc pas plutôt dans nos fronts insensés
Fantômes qu'un rayon, des aurores effacent
Le songe qui s'en va, vite rien qu'à passer
Très doucement des mains fraîches sur notre face

Il semble par instant que l'on rêve ou qu'on joue
Et que la nuit, les morts et les cris angoissants
L'ennemi qui là bas, vous tient peut être en joue
Ce n'est qu'un cauchemar qui se rougit de sang

Et que le jour venu, soudain tout va renaître
Et que nous trouverons aux places des tombeaux
En ouvrant largement demain notre fenêtre
La campagne tranquille et le ciel toujours beau

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