mercredi 25 mars 2009

Dernier adieu

Les mourants lentement achèvent de mourir
Dans la nuit. et penchés haletants, éperdus!
Sur leur souffle suprême et qui n'est qu'un soupir
Nous leur avons parlé,ils n'ont pas répondu

Et tournant à demi leurs grands yeux angoissés
Ils nous ont regardé sans paraître comprendre
Et d'un dernier geste à la fois grave et tendre
Nous avons pris leurs doigts et les avons pressés

Ce fut le seul adieu qu'ils eurent sur la terre
Comme un dernier baiser qu'on met au front des morts
Et nous ne pouvions rien que songer et nous taire

Nous qui demain peut être aurons le même sort
Et debout auprès d'eux nous sommes demeurés
Sans un seul mot pensifs et nous avons pleuré.

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